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La zoothérapie

 

La zoothérapie est un sujet qui fait dernièrement beaucoup parler de lui. En effet, on découvre de plus en plus les différentes facettes de cette nouvelle méthode qui utilise la présence de l’animal dans le but d’améliorer la santé mentale ou physique d’une personne, ou tout simplement sa qualité de vie.
Bien que l'observation des bienfaits de la présence d'un animal sur l'homme soit relativement ancienne, l'intérêt scientifique pour ce domaine est assez récent. Ainsi, les définitions et méthodes de travail sont encore en cours de développement. C'est pour cette raison que nous retrouvons de multiples définitions sur le net, pas toujours identiques mais qui vont la plupart du temps dans le même sens.
La zoothérapie est une pratique largement utilisée au États-Unis et au Canada depuis plus de 30 ans. Les avantages de cette thérapie ne sont d'ailleurs plus à démontrer, surtout dans le traitement de différents troubles du comportement chez l'enfant ou la dépression chez la personne âgée. Multidisciplinaire, la zoothérapie n’a pourtant pas la prétention de remplacer la psychiatrie ou la psychologie, mais complète de façon originale les thérapeutiques déjà existantes.
De toutes les thérapies qui ont vu le jour ces dernières années, la zoothérapie est peut-être celle qui s’appuie sur l’un des plus anciens et des plus constants phénomènes naturels : le lien étroit qui se tisse entre l’être humain et l’animal. Compagnons fidèles et impartiaux, les animaux s’attachent aux humains sans les juger, sans rien demander, ce qui est de plus en plus rare de nos jours. Ainsi, l’animal brise la solitude, aide à reprendre contact avec nos émotions et s’avère être un des meilleurs catalyseurs à la relation d’aide. Cependant, contrairement à la croyance populaire, la seule présence d’un animal ne fait pas la thérapie proprement dite, ce n’est pas l’animal qui est le thérapeute mais bien l’intervenant humain ! 

 

HISTORIQUE ET PREMIERS RÉSULTATS SCIENTIFIQUES
De l’Antiquité à nos jours, l’animal a toujours fait partie de notre environnement, autant physique que spirituel. D’abord considéré comme une sorte d’intermédiaire entre le monde des humains et celui des dieux, il a petit à petit acquis une valeur propre, jusqu’à devenir animal de compagnie. Bien avant que ce phénomène - animal de compagnie - n’atteigne l’importance qu’il a de nos jours, son effet bénéfique sur l’Homme était déjà reconnu au 17e siècle. On pensait en effet que s’occuper d’un animal pouvait rétablir l’harmonie entre le corps et l’esprit. Aux 18e et 19e siècles, diverses espèces d’animaux faisaient partie intégrante du décor de plusieurs institutions de soins en Angleterre et ailleurs. Il a toutefois fallu attendre la fin du 20e siècle pour que la recherche se développe et démontre alors scientifiquement les effets bénéfiques que la présence de l’animal peut avoir sur la santé physique et psychologique des humains.

Le 20e siècle : les premiers écrits scientifiques
James H. S. Bossard (1944)
The mental hygiene of owning a dog
Cet article, qui a énormément de succès à sa parution, fait la revue de 13 bienfaits liés à la possession d’un chien (exemples : il permet d’exprimer son affection, donne de l’affection, contribue au développement de l’enfant comme l’apprentissage de l’hygiène ou l’éducation sexuelle, il permet la satisfaction du désire de pouvoir et consiste en un "catalyseur social").

Sigmund Freud (1959)
The interpretation of dreams
Dans cet ouvrage, l’auteur développe l’idée selon laquelle les origines de la névrose viennent de la nature bestiale de l’Homme. Ainsi, les images d’animaux récurrentes dans les rêves consisteNT en un mécanisme métaphorique qui déguise les pensées et sentiments inacceptables. L’animal est également considéré comme un catalyseur favorisant l’interaction sociale.

Boris Levinson (1962)
The dog as a co-therapist
Boris Levinson, qui a introduit un animal dans sa pratique de psychologue psychothérapeute pour enfants, est considéré comme le père de la zoothérapie. Reprenant alors les idées de Freud, il propose que la solution de la névrose consiste à restaurer une connexion saine avec son moi intérieur (nature animale inconsciente) en établissant une relation positive avec des animaux réels.

Friedmann et al. (1980)
Animal companions and one-year survival of patients after discharge from a coronary care unit
Cette étude démontre qu’après un accident cardiaque, les propriétaires d’un animal de compagnie ont une meilleure et plus rapide convalescence. Les effets bénéfiques au niveau physiologique sont alors démontrés.

Beck et Katcher (1984)
A new look of pet facilitated therapy
Cet article fait le revue des derniers articles publiés avec la question suivante : la thérapie assisté par l’animal a-t-elle un effet bénéfique au niveau psychologique ? Les auteurs ne démontrent alors aucun résultat concluant mais notent qu’il faut faire une distinction importante entre la thérapie à proprement parler et l'amélioration de la qualité de vie en général.

Kruger, K.A., Trachtenberg, S.W., Serpell, J.A. (2004)
Can Animals Help Humans Heal? Animal-Assisted Interventions in Adolescent Mental Health
Cet article fait une mise au point des avancées récentes dans le domaine et pose les questions auxquelles la recherche scientifique devrait tenter de donner une réponse. Vous y trouverez également l'explication quant au choix de définir dorénavant la zoothérapie comme des interventions assistées par l'animal.

Ainsi, bien qu’un premier article de James Bossard en 1944 sur les bienfaits liés à la possession d’un chien ait eu beaucoup de succès à l’époque, et que Boris Levinson ait développé la thérapie assistée par l’animal dans les années 60, ce n’est qu’à partir des années 80 que les scientifiques se sont réellement intéressés à ce domaine de recherche. Depuis, plusieurs études ont démontré que la présence d’un animal dans un contexte thérapeutique pouvait effectivement avoir un effet très bénéfique sur la personne ciblée. En effet, sur 194 publications analysées (Lehotkay, 2005), plus de 80% donnent des résultats positifs. Que cela soit pour des enfants avec un trouble du comportement, des personnes handicapées physiques ou des personnes âgées soufrant de solitude (pour ne citer que ces exemples), la présence d’un animal est bénéfique à plusieurs niveaux. Ainsi, l’animal nous permet d’exprimer notre affection, il permet de développer les interactions sociales, il contribue à un sentiment d’acceptation inconditionnelle, il diminue le stress, il permet d’augmenter l’estime de soi, il réduit l’anxiété et la dépression, il est une source de motivation pour l’apprentissage, il permet une stimulation des fonctions cognitives et sensorielles, ainsi que des habiletés perceptivo-motrives, et enfin, il offre un contexte normalisant à la thérapie. En fait, la présence de l’animal "humanise" la thérapie.

La zoothérapie est un domaine de recherche très récent. Son développement s’est fait en fonction de l’importance du phénomène "animal de compagnie" qui s’est principalement développé depuis les années 70 (résultat de l’exode rural). Etant donné la récence de ce domaine de recherche, les théories et procédures sont en cours de définition.

 

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DÉFINITIONS DE LA ZOOTHÉRAPIE
Pourquoi zoothérapie ?
Comme je l'ai dit plus haut, on retrouve plusieurs définitions sur les multiples sites Internet dédiés à la zoothérapie, définitions qui peuvent être légèrement différentes mais qui reprennent la plupart du temps les mêmes éléments. Mises à part ces éléments, le terme utilisé varie également. Ainsi, le terme de zoothérapie est davantage utilisé au Québec et en Suisse romande, alors qu'en France on préfère l'appellation "médiation animale". Bien que celle-ci semble plus neutre, il est important de souligner que le mot "thérapie" conserve aussi trop souvent pour la plupart des gens un sens restreint concernant le traitement des maladies.  

Selon le préambule à la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), "la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité"[1]. Cette définition, qui n'a pas été modifiée depuis 1946, fait donc référence au bien-être général où la qualité de vie est essentielle. Ainsi, parce que la thérapie est définie comme l'ensemble des actions et pratiques destinées à retrouver la santé, la zoothérapie peut être définie comme une pratique destinée à permettre de retrouver un état de complet bien-être physique, mental et social, et non pas seulement destinée à soigner. En d'autres termes, nous considérons la zoothérapie comme un terme générique qui fait référence à toutes sortes d’interventions assistées par l'animal qui ont pour but d’améliorer la santé mentale ou physique d’une personne, ou tout simplement sa qualité de vie.  

Considérée dans certains cas comme un modèle d’intervention en soi, la zoothérapie doit être comprise davantage comme un ensemble de pratiques différentes, où l’animal est un instrument d’intervention qui sert le plus souvent de prétexte. Bien que ces activités ne soient pas toutes considérées comme thérapeutiques, le terme de zoothérapie est largement utilisé en Suisse romande car plus concis et plus simple que l'expression "interventions assistées par l'animal". De plus, c'est le terme importé du Québec, où il a été proposé pour la première fois en tant que traduction française du terme "pet therapy", concept largement utilisé aux Etats-Unis où cette pratique a vu le jour.  

Définition de la zoothérapie
La définition que je propose est une synthèse que j'ai faite en tenant compte de mon expérience personnelle et de ce qui est publié dans le domaine scientifique, et qui reprend donc les éléments qui me semblent essentiels pour bien comprendre ce qu'est la zoothérapie, et ce afin de satisfaire autant le scientifique que le praticien.  

Ainsi, selon moi, la zoothérapie est un terme générique qui fait référence à toutes sortes d'interventions assistées par l'animal, c'est-à-dire des interventions encadrées par un intervenant dûment formé qui travaille accompagné d'un animal (ou des animaux) répondant à des critères bien définis. Elle se définit non pas comme une méthode mais comme un contexte d’intervention spécifique complémentaire aux interventions conventionnelles. La présence de l’animal permet ainsi de proposer des activités spécifiques qui ont pour but d’améliorer la santé mentale ou physique d’une personne, ou tout simplement sa qualité de vie. L’objectif de la zoothérapie peut donc être thérapeutique, préventif, social ou pédagogique. Parce qu’elle est complémentaire aux interventions conventionnelles, la zoothérapie peut être proposée par des professionnels issus de domaines différents. Enfin, pour ce qui est de l'animal, il doit être soigneusement sélectionné et son comportement doit être évalué avant de pouvoir travailler avec lui. Dans certains cas, notamment dans celui du chien, l'animal doit être éduqué, c'est-à-dire avoir une bonne éducation de base, voir davantage suivant la méthode de travail choisie. Copyright © Lehotkay 2015  

Tout récemment, l'IAHAIO (International Association of Human-Animal Interaction Organizations), qui est une association mondiale d'organisations dont l'objectif est de développer la pratique, la recherche et l'éducation dans le domaine des relations homme-animal, vient de publier les dernières définitions dont elle recommande l'utilisation désormais.


Ainsi, vous trouvez ci-dessous ces dernières définitions (en anglais) :  
Animal Assisted Intervention (AAI)
An Animal Assisted Intervention is a goal oriented and structured intervention that intentionally includes or incorporates animals in health, education and human service (e.g., social work) for the purpose of therapeutic gains in humans. It involves people with knowledge of the people and animals involved. Animal assisted interventions incorporate human-animal teams in formal human service such as Animal Assisted Therapy (AAT), Animal Assisted Education (AAE) or under certain conditions Animal Assisted Activity (AAA).  

• Animal Assisted Therapy (AAT): Animal Assisted Therapy is a goal oriented, planned and structured therapeutic intervention directed and/or delivered by health, education and human service professionals. Intervention progress is measured and included in professional documentation. AAT is delivered and/or directed by a formally trained (with active licensure, degree or equivalent) professional with expertise within the scope of the professionals’ practice. AAT focuses on enhancing physical, cognitive, behavioral and/or socio-emotional functioning of the particular human recipient.  

• Animal Assisted Education (or Animal Assisted Pedagogy): Animal Assisted Education (AAE) is a goal oriented, planned and structured intervention directed and/or delivered by educational and related service professional. AAE is conducted by qualified (with degree) general and special education teacher. Regular education teachers who conduct AAE must have knowledge of the animals involved. An example of AAE delivered by a regular education teacher is an educational visit that promotes responsible pet ownership. AAE, when done by special (remedial) education teachers is also considered therapeutic and a goal oriented intervention. The focus of the activities is on academic goals, pro-social skills and cognitive functioning. The student’s progress is measured and documented. An example of AAE delivered by a special education teacher is a dog-assisted reading program.  


• Animal Assisted Activity (AAA): AAA is a planned and goal oriented informal interaction and visitation conducted by the human-animal team for motivational, educational and recreational purposes. Human-animal teams must have received at least introductory training, preparation and assessment to participate in informal visitations. Human-animal teams who provide AAA may also work formally and directly with a healthcare, educator and/or human service provider on specific documentable goals. In this case they are participating in AAT or AAE that is conducted by a specialist in his/her profession. Examples of AAA include animal assisted crisis response that focuses on providing comfort and support for trauma, crisis and disaster survivors, and visiting companion animals for ‘meet and greet’ activities with residents in nursing homes.  
Référence : IAHAIO WHITE PAPER, 2014. THE IAHAIO DEFINITIONS FOR ANIMAL ASSISTED INTERVENTION AND GUIDELINES FOR WELLNESS OF ANIMALS INVOLVED. Document que vous pouvez consulter ici

Par conséquent, CE N'EST PAS L'AMOUR DES BÊTES EN PREMIER QUI DOIT MOTIVER A FAIRE CE METIER MAIS BIEN L'AMOUR DES ÊTRES HUMAINS... L'intervenant en zoothérapie ou le zoothérapeute aide des personnes. Son amour des animaux l'a conduit à vouloir travailler avec eux mais sa motivation première doit être de vouloir aider des personnes.

Notons ici que la zoothérapie N'A RIEN A VOIR avec la zoopsychiatrie, qui est un domaine des sciences vétérinaires où c'est l'animal qui est pris en charge. Ainsi le zoopsychiatre est un vétérinaire spécialisé dans le comportement animal, qui est appelé pour "soigner" un problème de comportement chez l'animal. L'intervenant en zoothérapie ou le zoothérapeute n'a non plus rien à voir avec le comportementaliste, dont l'activité consiste à observer premièrement le comportement de l'animal qui pose problème afin de déterminer ce qui cloche dans la relation homme-animal (le plus souvent maître-chien), pour ensuite donner une solution en proposant des exercices. 
 
[1] Préambule à la Constitution de l'Organisation mondiale de la Santé, tel qu'adopté par la Conférence internationale sur la Santé, New York, 19-22 juin 1946; signé le 22 juillet 1946 par les représentants de 61 Etats, (Actes officiels de l'Organisation mondiale de la Santé, n°. 2, p. 100) et entré en vigueur le 7 avril 1948.

 

MÉTHODES D'INTERVENTION
Dans le domaine scientifique, suite à l'article de Beck et Katcher publié en 1984, pour permettre une meilleure compréhension du processus des bienfaits observés, il a été décidé de distinguer les Activités Assistées par l'Animal (AAA) des Thérapies Assistées par l'Animal (TAA). Aujourd'hui cette distinction n'est plus valable et ces deux méthodes de travail sont donc réunies sous le terme général d'Interventions Assistées par l'Animal (IAA), qui se déclinent elles-mêmes en interventions thérapeutiques, éducatives ou  pédagogiques, ou en animations assistées par l'animal. 
 
Interventions thérapeutiques assistées par l'animal
Faisant partie des thérapies à médiation, c'est-à-dire utilisant un média pour atteindre un but, la thérapie assistée par l'animal est une méthode d’intervention utilisée comme auxiliaire aux thérapies conventionnelles où l’animal joue un rôle d’intermédiaire entre le thérapeute et la personne ciblée. L’animal est ici considéré comme un adjoint thérapeutique. Les psychothérapies de type analytique ou cognitivo-comportementale sont un contexte particulièrement adapté à l’introduction d’un animal dans le but d’améliorer le lien thérapeutique entre le professionnel et le patient. La présence de l'animal dans le cadre de physiothérapies, telle que la thérapie avec le cheval par exemple, apporte une motivation supplémentaire qui amène le patient à se surpasser. Une partie des thérapies peuvent avoir un objectif davantage éducatif dans le but de permettre à la personne ciblée d'être mieux adaptée à son environnement, notamment lorsque ce sont des compétences sociales ou scolaires qui doivent être développées. La thérapie du langage assistée d’un animal consiste à introduire un animal dans l’exercice afin de motiver le patient et apporter un environnement normalisant à la thérapie (ex : logopédie, aide à l’apprentissage de la lecture).  

Interventions éducatives ou pédagogiques assistées par l'animal
Tout comme la thérapie, les interventions pédagogiques assistées par l'animal sont utilisées comme auxiliaire aux méthodes pédagogiques conventionnelles où l’animal joue un rôle d’intermédiaire entre l'intervenant et la personne ciblée. Le but de ces interventions est par contre différent puisque c'est l'apprentissage qui est le centre de l'intervention. Copyright © Lehotkay 2008  

Les animations assistées par l'animal
L’animation animalière pédagogique consiste en une activité qui a pour but de permettre aux personnes concernées, le plus souvent des enfants, de faire des apprentissages liés au monde animal. Cette animation est le plus souvent proposée à des groupes, et l'animal présenté dépend de l'objectif choisi. Un bon exemple en est les séances de prévention des morsures de chiens organisée en Suisse par l’Association PAM (Prévention des Accidents par Morsures), où des intervenants accompagnés de leur chien viennent présenter à des enfants scolarisés les comportements adaptés face au chien. La Ferme pédagogique est un autre exemple qui est incontestablement un lieu d'apprentissage privilégié et qui se différencie de l'animation dans le sens que ce sont les personnes qui se déplacent. Ce serait évidemment difficile d'amener une vache dans une classe d'école… L'animation assistée par l’animal est une méthode préventive utilisant l’animal dans le but d’améliorer la qualité de vie de la personne bénéficiaire en augmentant sa motivation à participer à des activités récréatives. Dans ce cas, l'animal n'est pas considéré comme un intermédiaire mais devient souvent le centre d'intérêt de l'activité. Cette animation se fait également souvent en groupe, où un intervenant vient accompagné de différentes espèces d'animaux. On retrouve ce genre d’animation dans les foyers pour personnes âgées, les écoles et tous lieux où des activités de groupes peuvent être organisées. La visite animalière est l’activité la plus connue à ce jour et consiste en la visite d’un intervenant accompagné d'un animal. Plus fréquemment présente dans les foyers pour personnes âgées, elle apporte à ces dernières une activité différente qui les sort de leur train-train quotidien et améliore ainsi leur qualité de vie.   Ainsi, les interventions assistées par l'animal sont diverses et variées, et les méthodes de travail et leurs objectifs sont aussi différents que les personnes et les problématiques ciblées. La liste des exemples proposés ci-dessus n'est donc pas exhaustive.  

LA ZOOTHÉRAPIE PAR QUI?
Les différents métiers de la zoothérapie
Comme nous l'avons mentionné plus haut, parce que la zoothérapie est complémentaire aux interventions conventionnelles, elle peut être proposée par des professionnels issus de domaines différents. Considérant qu'il y a toutefois également des professionnels formés en zoothérapie mais sans formation de base, l'ASZ a décidé de faire une distinction entre ces différents professionnels de la zoothérapie et propose ainsi les termes spécifiques ci-dessous.  

L'intervenant en zoothérapie est un professionnel (diplômé) de la santé, du domaine pédagogique ou social, qui n'est pas précisément thérapeute, et qui a fait une spécialisation en zoothérapie (minimum 200 heures d'enseignement théorique).  

Le zoothérapeute est un thérapeute formé (diplômé) en thérapie (psychothérapie, physiothérapie, ergothérapie, thérapie du langage), qui a fait une spécialisation en zoothérapie (minimum 200 heures d'enseignement théorique) et qui a ainsi introduit l'animal dans sa pratique professionnelle.  

Sans formation académique de base dans les domaines de la santé, pédagogique ou social, l'auxiliaire en médiation animale est considéré comme professionnel pour autant qu'il ait fait au moins 100 heures d'enseignement théorique en zoothérapie.  

Les autres… Certaines personnes, sans formation de base ni formation en zoothérapie, se prétendent zoothérapeute ou intervenant en zoothérapie. D'ici que la profession soit protégée et que la formation soit reconnue, il y aura évidemment toujours des personnes pour en profiter, avec ou sans compétences…

 

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